"On the rock", l'histoire du live

Publié le 16 Novembre 2011

Ce mardi 14 juin, une rencontre littéraire avec Christophe Delbrouck, un des auteurs de l’ouvrage de « Live : une histoire du rock en public » sortie en 2011, a été organisée par Erwan Quentel, responsable de la médiathèque Colette de Lisses. L’événement fait partie de la vaste programmation « on the rock » proposé par les 9 médiathèques de la communauté d’agglomération d’Evry en Essonne.

 

 

Portrait de Christophe Delbrouck : Musicien et auteur d’ouvrages sur le rock et le jazz. Il a consacré une triologie sur Frank Zappa, un ouvrage sur les Who et Weather Report en 2007, Crosby, Stills, Nash & Young en 2009.

 

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Propos recueillis par Fanny Veysset

 

F.V. : D’où vous vient cette envie d’écrire ?

 

Christophe Delbrouck : C’est venu au moment où on savait que Frank Zappa avait une maladie incurable, je me suis alors dis qu’il fallait écrire sur lui. Malheureusement, le livre est sorti après son décès. Au départ, je suis musicien, bassiste gaucher plus exactement comme Paul McCartney. J’ai commencé en parallèle par la critique musicale dans les magasines comme Jazz Hot, Bass Magasine ou encore Télérama junior.

 

F.V. : Qui a eu l’idée de vous rassembler avec d’autres auteurs pour écrire sur l’histoire du rock en public ?

 

C.D. : C’est l’éditeur Yves Jolivet ! Car il voulait faire un livre sur les disques live marquant du rock. Vous savez, avant Frank Zappa, les artistes étaient tout le temps en concert et un ingénieur du son enregistrait le live intégralement. Aujourd’hui, c’est la maison d’édition qui décide d’enregistrer un live en choisissant les meilleurs moments de chaque concert. On a recensé dans ce livre les disques phares enregistrés en public.

 

F.V. : Quelle est la période rock et jazz qui vous intéresse le plus ?

 

C.D. : Le rock des années 50 à 70 et le jazz des années 40 à aujourd’hui. C’est surtout l’intensité dans la musique qui m’intéresse. D’ailleurs, je tiens à préciser que l’ouvrage Weather Report que j’ai écrit, a été édité par Yves Jolivet, le seul en France qui ait accepté de le publier. Il a bien marché et est même maintenant traduit en plusieurs langues. C’est rare qu’un ouvrage sur le jazz se vende si bien.

 

F.V. : Quels sont les musiciens qui vous ont influencé en tant que bassiste ?

 

C.D. : Frank Zappa ! Il est à l’intersection de toutes les musiques quelles soient classique, contemporaine, jazz ou rock. Elton John et les Beatles aussi, ce sont des personnes qui « sentent » quand la musique est logique, fluide… C’est une musique qui peut faire un « hit », elle est comprise par le plus grand nombre, c’est très difficile à créer.

 

F.V. : Parmi les Beatles lequel vous semble le plus créatif ?

 

C.D. : Paul McCartney est un bûcheur alors que John Lennon avait une aura, c’est quelqu’un qui parait. Avec Imagine par exemple, il y a peu d’harmonie, toute la force réside dans les paroles qui ont la puissance d’un hymne.

 

F.V. : Vous êtes auteur et musicien, y a-t-il une chose que vous souhaitez en plus ?

 

C.D. : Améliorer mon revers… Devenir un meilleur joueur de tennis ! (Rires)

 

F.V. : Faites-vous partie d’un groupe de musiciens actuellement ?

 

C.D. : Je suis dans deux groupes : Minorias, où nous jouons du jazz samba, de la musique brésilienne et l’autre groupe s’appelle Damage Done, c’est un hommage à Neil Young.

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